Management
Auparavant le dirigeant pouvait diriger son entreprise sans manager ! Aujourd'hui c'est impossible...
Mais, comment faire et par où commencer ?
ATM vous accompagne par étape pour améliorer votre management en pratique
Management et rôle du dirigeant : "je t'aime...moi non plus !"
Commençons par une lapalissade sur le rôle du dirigeant. Oui son rôle est bien d'assurer le management de l’entreprise. C'est à dire de piloter son organisation pour produire un service en étant rentable. Evidemment, dans les plus petites structures TPE-PME, le dirigeant réalise bien d’autres tâches opérationnelles.
Mais examinons ce qui se cache derrière cette notion ?
Le "management d'entreprise" comprend en fait une partie opérationnelle à court terme et une autre stratégique à long terme. Illustrons cela avec deux questions simples :
Le management opérationnel répond à la question : "comment faire pour optimiser, améliorer le fonctionnement courant actuel pour être plus rentable ?" Exemple : démarche qualité, amélioration du fonctionnement, réduction des coûts.
Le management stratégique répond lui à la question : "qu’est-ce qu’il faut faire pour créer de la valeur ajoutée demain ?" Exemple : clarification stratégie, ciblage de nouveaux marchés, recherche et développement de nouveaux produits.
Et oui : ces dimensions s'opposent et en même temps se complètent ! C'est ce qui fait sa complexité mais aussi sa force.
L'enjeu pour le dirigeant est donc de faire dialoguer ces deux dimensions pour maintenir l’avantage concurrentiel de l’entreprise (en optimisant ses ressources, humaines notamment). C'est ce dialogue qui rend possible l’alignement stratégique : quand la vision de la direction est formulée et comprise à chaque poste de travail. Cette mise en perspective va donner du sens au travail de chacun, faciliter l'interaction : quand les personnes interagissent, peuvent faire remonter des suggestions d’améliorations et que la direction en tient compte. Autant d'exemples qui sont des retombées positives d'un management performant.
Evidemment, les deux composantes stratégiques et opérationnelles sont imbriquées dans les plus petites entreprises. Il est alors fréquent que la dimension opérationnelle monopolise tout le temps disponible du dirigeant. L'hyper action est d'ailleurs parfois un refuge dangereux, une "bonne excuse" qui évite de se pencher sur les questions managériales. C'est un risque important à éviter !
Bonne nouvelle : le dirigeant a les clés pour reprendre de bonnes pratiques. Voyons comment !